Certains livres sont lus et pourtant les billets ne viennent pas. Certaines lectures m'ont parue fades, pas par leur manque d'intérêt, sûrement parce que l'instant de lecture n'offrait pas d'ouverture à ce que l'écriture contenait. Et puis, il y a les livres qui en demandent tant. De ceux qu'il me faut relire de peur de ne pas avoir compris assez pour offrir un billet d'une bonne valeur. La valeur positive d'une lecture un peu plus approfondie et celle non moins constructive de trouver des voies de réflexions nouvelles ou encore peu visitées par moi-même.
Alors oui certains livres restent sur l'étagère, juste à côté de l'ordinateur. Ils sont lus et attendent que je refouille dans leurs piquants (post-its colorés) ou que je les relise, au moins en diagonal, de peur de ne pas être bien "servis".
Voici un début de liste (1/...)
"La solitude des nombres premiers" de Paolo GIORDANO attend une relecture. Le rapport à ces difficultés relationnelles, autisme ASPERGER ou anorexie, difficulté à être, rapport au corps, à l'autre. J'avais tellement envie de bien en parler que les mots sont restés bloqués.
"Un bonheur insoupçonnable" de Gila LUSTIGER, à lire comme un bonbon avant de s'endormir. Quelques petites réflexions, bien jolies, bien mignonnes et une fraîcheur dans leur présentation. Et j'aime les touches d'illustrations d'Emma TISSIER, sur la couverture ou qui sèment tout le livre.
"Dis oui, Ninon" de Maud LETHIELLEUX. Un livre qui m'a bouleversée, m'a scotchée. Une histoire d'enfance, une auto-fiction, entre bohème, éducation et autarcie. Tellement de choses à dire, à relire qu'il me faut absolument une relecture pour vous donner envie et comprendre tout ce que ces mots m'ont fait.
"Loin de Chandigarh" de Tarun J TEJPAL. Un livre complexe aussi sur l'Inde mais qu'il me faut relire pour toute son approche de l'érotisme, de la séduction, du rapport au corps de l'autre et à sa sensualité. Un livre à mettre entre toutes les mains de jeune homme prêt à aimer une femme. Quoique le sexe du lecteur et du potentiel partenaire n'est pas limité.
"Un dieu un animal" de Jérôme FERRARI. Parce qu'il est puissant, lourd de sens et que même sa relecture ne m'a pas permise d'être prête à écrire dessus. La violence de la guerre, la violence de la vie et la culpabilité.