Un rituel qui ne s'explique toujours pas, malgré des tentatives d'interprétation (voir Wikipedia). Si les trois roses traditionnelles étaient censées représenter l'épouse Virginie, l'auteur et la belle-soeur Maria Clemm, l'origine du cognac laisse tout le monde perplexe.
On parle d'ailleurs d'un surnom donné au visiteur, le Poetaster, qui serait un jeu de mots intraduisible avec le mot rimailleur.
À plusieurs reprises, des mots furent retrouvés et en 1993, on pouvait lire « Le flambeau sera passé », laissant envisager que le visiteur pouvait avoir laissé la main à d'autres pour perpétuer la tradition.
Mais cette année, rien, nibe, que dalle... Jeff Jerome, conservateur de la Maison Edgar Poe et du musée, a exprimé sa déception de ne pas avoir rencontré le Poetaster, alors que depuis 1976, il le retrouvait pour l'occasion.
Le 200e anniversaire de la mort du poète marqua-t-il la fin de cette tradition ? « Tout le monde était très triste, mais on gardait un sentiment de bienveillance. Nous y étions, nous avons rendu hommage à Edgar », a déclaré Jerome, qui s'est engagé à poursuivre ce rituel jusqu'en 2012. 380 membres de la société étaient présents hier matin pour assister à ce rituel...