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Sherlock Holmes

Par Corentino

Sherlock Holmes est un détective hors pair qui collabore régulièrement avec Scotland Yard. Il invente de nouveaux outils pour lui faciliter le travail, mais ses principaux atouts sont son sens de l’observation et son rigoureux esprit scientifique qui lui permettent de se tirer toujours des situations les plus extrêmes. Il gère aussi en art martial et puis surtout, il est assisté du Dr Watson, son assistant et ami, toujours prêt à péter deux ou trois gencives.

Sherlock Holmes

Wesh t as vu ?

Pour son premier passage au cinéma, le père Holmes doit lutter contre Lord Blackwood. Arrêté et condamné au gibet pour magie noir, ce grossier personnage a le culot de ressusciter et de revenir troubler l’ordre public de cette bonne vieille ville de Londres. Mais est-ce que Blackwood est le seul derrière tout ce foutoir ?

Sherlock Holmes était initialement le héros d’une série de roman d’enquête écrit par Sir Conan Doyle. Les romans étaient plaisants, car l’apparente complexité et incohérence des évènements étaient toujours logiquement expliquées tout à la fin grâce au légendaire sens d’observation et du détail de ce cher Sherlock.

Du coup l’adapter au cinéma n’était pas forcément une chose facile.

Mais on peut conclure que le pari est réussi.

Guy Ritchie et son expérience du film de gangster anglais nous rends ici une bonne copie. Le scénario est correctement ficelé. L’intrigue principale est bien tournée autour de plusieurs saynètes dignes d’un Tarentino (bien que l’on puisse trouver que l’usage répété du ralenti est un peu exagéré) et des intrigues de second plan. Le spectateur ne s’ennuie pas malgré les deux heures de films et le flegme de Sherlock y est aussi pour quelque chose. Je ne parle pas des acteurs, mais vu leur trempe, jouer parfaitement était le minimum. On notera la présence de l’envoutante Kelly Reilly, toujours aussi charmante.

Les images ne sont pas mirobolantes, mais ce n’est pas un film d’art ;), les décors par contre sont particulièrement réussis. L’ambiance de Londres avec sa moiteur et son légendaire fog semble véridique.

Même si la fin pêche un peu, avec un sentiment de déjà vu, Sherlock Holmes passe plutôt bien à la moulinette américaine…


Ps : j’ai cru comprendre que certains d’entre vous se demandaient qui était l’acteur jouant Moriarty. Étant donné que la personne n’apparait pas à l’écran (ou tout au moins son visage), dans ce genre de situation on prend le premier éclairagiste qui avait le malheur d’être à côté du plateau. Il arrive que ce soit le réalisateur himself qui joue ce genre de rôle ou bien son amante pour lui faire plaisir. Ou bien l’amant de l’amante du réalisateur dans le cas où ce dernier est un brun couillon.


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