Alors que le tout Paris se hâtait lundi soir à la Flèche d’Or pour (espérer) voir Pete Doherty, quelques happy-few découvraient un showcase de Rox, jeune révélation pop/soul à suivre de près en 2010.
Soul Trade ?
La jeune irano-jamaïcaine, alors gamine, s’inscrit dans une chorale de gospel au sein de laquelle elle découvre ses talents vocaux pourtant inspirés par des voix très différentes, de Lauryn Hill à Portishead en passant par la comédie musicale Chicago. A 18 ans, en 2007, elle se produit dans divers clubs en Angleterre avec une formation jazz acoustique qui mettent la puce à l’oreille à divers directeurs artistiques. C’est finalement Rough Trade qui gagnera la mise.
Memoirs
Une gazelle au Zèbre
Le concert d’hier soir n’a fait que confirmer tous les éléments cités plus haut. Le cadre feutré du Zèbre de Belleville nous a révélé des morceaux frais alliant des influences hip-hop, soul et reggae, une excellente présence sur scène et un set parfaitement dosé. Les musiciens sont en place, on sent que le boulot est là, et ça fait plaisir. Rox nous invite à nous rapprocher de la scène pour se tortiller sur Rocksteady, affichant sans complexe une complicité avec ses deux choristes. Elle nous raconte comment sont nés ses morceaux, nous fait découvrir son univers. Elle finira une bonne demie-heure plus tard, le sourire aux lèvres, avant de venir discuter avec le public autour de l’open-bar joyeusement offert (merci à Seb de Beggars).
Le ton est donné : en 2010, la soul moderne fonde ses espoirs sur Rox, on ne s’en plaindra pas.
http://www.myspace.com/roxmusik
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