Côté conjoncture, il a estimé que les "fondamentaux de l'économie restent sains" dans la zone euro, même si la volatilité des marchés liée à la crise du crédit aux Etats-Unis fait peser des incertitudes élevées sur la croissance. En revanche, il a déclaré que les récents mouvements sur les changes, marqués par une glissade du dollar face à l'euro, sont "forts et abrupts", et cela est toujours "malvenu". Il a insisté sur ce point en précisant que la position du groupe des sept pays les plus industrialisés du G7, qui juge "indésirables" les "mouvements désordonnés" des changes, est "plus que jamais vraie".
Mercredi, la devise européenne a grimpé jusqu'à 1,4731 dollar, après avoir franchi la barre des 1,46 dollar puis celle des 1,47 dollar au cours de cette journée, du jamais vu depuis son lancement en 1999.