Magazine Journal intime
Je n'avais pas touché à ma petite Basque depuis notre arrivée en décembre, sinon pour lui protéger le cuir et la déplacer dans le hangar. Même pas honte. C'est toujours ainsi. Pourtant, c'est avec émotion que nos corps se lovaient hier après-midi dans le soleil total. Nous étions presque des étrangers et je passais mon temps à la regarder sous toutes ses coutures, étonné, charmé, surpris. Non, elle n'a pas changé. C'est moi. Bonheur renouvelé.© Éric McComber