Il y a trois ans jour pour jour, le 19 janvier 2007, le journaliste Hrant Dink était assassiné de sang froid dans les locaux d’Agos, son journal, à Istanbul en Turquie. Aujourd’hui, le procès de son meurtrier est toujours en cours.
Pourquoi lui ? Probablement parce qu’il me touche directement, il était arménien. Mais à travers lui, je voudrais aussi saluer tous les autres dont on (et je) ne parle pas, qui ont disparu ou qui font un travail formidable dans des pays où ce n’est pas forcément évident.