Participants présents :
· Au total, il y avait 290 participants, la moitié représentant des agences ou des autorités indiennes.
· Pays présents : USA, Danemark, Suède, Italie, Pays-Bas, Suisse, Australie, Luxembourg, Belgique, Italie, France …
· Autorités centrales/gouvernementales présentes : USA, USA, Danemark, Suède, Italie, Pays-Bas, Suisse, Australie, Luxembourg, Belgique, Italie.
Il n’y avait pas de représentant d’autorité centrale française.
· Représentants français : OAAs Les Enfants de l’Espérance, ODA Marseille, Rayon du Soleil.
Conférences :
Il y avait une dizaine de conférences par jour, très intéressantes.
Il a été dit pendant le discours d’inauguration de M. Mittal, les point suivants :
· Objectifs : plus de transparence, process accéléré, plus d’enfants « adoptables », arrêter les adoptions illégales (notamment les adoptions domestiques effectuées directement dans les hôpitaux), uniformisation des tarifs et des dossiers dans les différents états
· Présentation de la nouvelle Newsletter « Dattak », dans lequel il y avait un article sur la visite de la délégation française à la CARA
· Le gouvernement Denmark avait suspendu il y a quelques mois les adoptions avec l’Inde suite à un article dans la presse qui accusait Preet Mandir d’avoir « dérobé » un enfant à son père biologique et que cet enfant avait été par la suite été adopté au Danemark. Suite à cela, le Danemark avait demandé à Ernst & Young de faire un audit pour vérifier les faits. Il s’est avéré que cet adoption était parfaitement en règle (certificat d’abandon en langue local signé par le père biologique). La CARA a donc annoncé lors du discours d’inauguration, que le Danemark avait retiré sa suspension et avait autorisé ses OAA à retravailler avec l’Inde.
Voici quelques conférences marquantes :
Les USA présentant la Convention de la Haye
Les USA n’ont pas encore signé la Convention de la Haye mais ils ont envoyé plusieurs spécialistes du Pôle “Convention de la Haye” du gouvernement pour présenter la convention et surtout positionner leur pays comme membre signataire de la Convention. Ils ont dit que les USA devraient signer la convention d’ici la fin de l’année.
“Les USA” se sont positionnés comme le pays qui présentera le pays qui présentera à l’Inde des agences d’adoption de type « Cadillac » en terme de services et de professionnalisme.
Les Nouveaux Guidelines
La CARA a présenté les nouveaux guidelines qui auront pour but de centraliser les demandes des parents auprès de la CARA (voir détail des nouveaux guidelines sur le site web de la CARA http://www.adoptionindia.nic.in).
Ils devraient être voté d’ici la fin de l’année, et seront implémentés « lorsque toutes les régions de l’Inde seront prêtes ».
Il y a eu beaucoup de questions de la part des agences étrangères et indiennes qui reflétaient les nombreuses d’inquiétudes, entre autres sur les thèmes suivants :
· la mise en place de nouvelles autorités régionales (SARA) dont les budgets n’ont pas été encore votés,
· les délais des procédures qui pourraient faire augmenter le temps passé par les enfants dans l’orphelinat
· l’efficacité de la CARA à pouvoir analyser et interpréter les Home Study Reports des familles
· la flexibilité du système (comment faire passer un dossier d’un orphelinat à un autre lorsqu’il y a une attribution possible ailleurs).
· (…)
La CARA n’a pas répondu à toutes les questions, mais s’est voulue très rassurante, notamment en ce qui concerne les délais de process qui devraient être diminués.
Le principal intervenant de la CARA était M. Pati, Joint Director.
A l’occasion de cette conférence, il a été dit que certaines adoptions avaient des difficultés pour obtenir le « Guardianship » (jugement indien de tutelle) pour des familles dites « nombreuses » (déjà au moins trois enfants au foyer) et pour des mères célibataires. Certains juges refusent de donner le « Guardianship » (invoquant une situation financière pas assez élevée), alors qu’aucune réglementation CARA n’interdit ces adoptions.
Autorités Centrales
Le dernier jour, toutes les autorités centrales étrangères ont fait une présentation sur leur pays et sur le liens qui les unissent avec l’Inde. L’absence des autorités françaises a été remarquée de façon publique puisqu’une personne de la CARA a demandée lors de cette conférence devant l’assemblée présente s’il y avait des personnes de l’autorité centrale française présentes.