Au lendemain de la fameuse crise des subprimes, beaucoup d'observateurs attentifs de l'économie estiment que rien n'a vraiment changé: la marché du crédit reste aussi ouvert qu'auparavant, et il semble même repartir à une vitesse effrénée. Un des marchés les plus sensibles, comme nous l'avons vu dans notre article sur l'immobilier d'entreprise à Paris, c'est l'immobilier pour les locations commerciales.
Beaucoup d'immeubles locatifs de type touristique ou entrepreneurial ne pourront jamais être remboursés, achetés à crédit il y a de nombreuses années. On pourrait donc se retrouver rapidement dans une impasse aux conséquences cataclysmiques: achetés principalement avec des crédits immobiliers revolving, les termes sont prévus pour 2012, qui annonce une sorte d'apocalypse comme peu d'entre nous l'imaginent, selon plusieurs experts, qui ont déjà tiré la sonnette d'alarme, comme Paul Jorion. A ses yeux, le problème est structurel, et tous les messages rassurant de 2008 ne font que couvrir pudiquement la réalité d'un voile qui risque de se déchirer à nouveau à l'horizon 2012. Peu de personnes feront confiance deux fois à leur gouvernement, quand ceux-ci leur annonceront que "tout est sous contrôle".