La question a le mérite d’être posée auprès de divers acteurs de la sphère locale et la série de réponses doit alerter nos politiques.
En premier lieu est traité du sujet LGV. L’on note, au final, que s’il a pris autant de retard ce satané TGV c’est « au motif de décisions étatiques et européennes qui ont maintenu la région à l’écart ».
En parallèle on se réjouit des liaisons aériennes Toulouse-Paris, assurée par Air France et Easy Jet à raison de 33 rotations par jour, tout en regrettant que le tableau des départs déborde peu de l’Europe à l’exception des trois pays du Maghreb.
Est également abordé la problématique touristique avec « 1100 chambres des 10 établissements 4 étoiles (qui) ont bien du mal à se remplir » et de faire ajouter les paroles d’un responsable « Nous sommes inquiets pour 2010, d’autant que peu de grands congrès sont annoncés ».
Selon Caroline, directrice de l’Office et interogé par le rédacteur « la désaffection pour Toulouse est liée à la difficulté d’accès à la Ville rose, au manque de réactivité des professionnels du tourisme et au déficit de capacité d’accueil hôtelier en centre-ville ».
Après le tourisme est abordé le business. Un « serial entrepreneur » répond avec franchise et pragmatisme qu'il préfère les states et qu' « Ici, on est sous une forme de baronnie. Si une personne n’est pas intégrée à un réseau local, elle aura plus de difficultés de percer un marché alors même que son produit est bon.
Il est également fait état de l’absence de grands projets architecturaux « qui semblent s’être endormis depuis les municipalités Baudis père et fils »
Voilà. La synthèse de ces avis fournie une première réponse à la question posée. La formule est violente et
peut blesser des équipes politiques qui ont le sentiment d’avoir « mouillé la chemise » pour faire progresser et moderniser la région.
Il est vrai que le problème s’étend à Cassoulet’land et qu’il ne date pas de l’élection de MALVY. Il pourrait être malicieusement complété par la fuite exemplaire de ces anciens premiers magistrats BAUDIS et DOUSTE vers les sphères parisiennes. Le retour au pays…uniquement pour la famille ; tout est tellement plus tendance « là-haut ».
Les quelques analyses émanant de la Chambre de Commerce mais aussi des réflexions d’acteurs locaux aboutissent à des conclusions étonnamment convergentes sur l’atonie générale de la région et la dégradation de ses fondamentaux économiques et sociaux (hors le développement de la population car, c'est bien connue, la misère est plus belle au soleil).
A quand l’abandon de cette politique de bouseux ? Voilà la seconde question qui mériterait d’être posée.