Dans la grande famille de l’électro, il y a puces sautantes…
Missill, The Fruit
les moines bouddhistes convertis en messie des foules...
Vitalic, The 30.000 Feet Club (live)
les intellos aux lunettes branchées...
Agoria, Baboul Hair Cuttin
les gentils titis parisiens qui se la racontent...
Birdy Nam Nam, Violons Part.2 (live)
Et puis ceux qui ont décidé, un soir d’hiver sans doute, que leur musique ressemblerait à une histoire glauque. Attention, ces loustics-là ne sont pas des tristes, mais disons qu’ils ne sont pas connus pour vous faire casser les lattes de votre canap’.
Simplement, on pourrait presque se dire que ces DJ frôlent l’orgasme quand quelqu’un dans le public commence à pâlir sous les spots. Première fréquentation à éviter en cas de déprimite, mister Krush. Son album Jaku (2004), aussi grand qu’enjoué, est capable de glacer le sang d’un ours polaire en pleine danse nuptiale.
Longues plages de violons, boucles hip-hop qui installent une ambiance faussement relax, croissements d’oiseaux, contrebasse samplée, cris étouffés et surtout, des thèmes de morceaux qui annoncent la couleur : Nosferatu, Road To Nowhere, Stormy Cloud.
DJ Krush, Road To Nowhere
Cet album marque une période bien précise de Mr Krush, aujourd’hui considéré comme le pendant nippon du maître Shadow. S’il y a une chose dont ce DJ aux yeux bridés peut se vanter, c’est d’avoir touché à beaucoup de choses, du hip-hop à l’électro en passant par le jazz.
DJ Krush, The Beginning
Assez énigmatique, jamais propulsé au rang de DJ star malgré une discographie hallucinante, DJ Krush se fera un plaisir de mettre en musique chacun de vos cauchemards.
DJ Krush, Passage
par Mario publié dans : Humeurs