LE CHATEAU DES CARPATHES de Jules Verne

mardi 19 janvier 2010

LE CHATEAU DES CARPATHES de Jules Verne

C’est en emmenant paitre ses moutons que le berger Frik découvre, non sans horreur, que de la fumée s’échappe du donjon du château des Carpathes. Ce lieu en perdition, situé près du village de Werst est réputé hanté depuis la désertion de son propriétaire, Rodolphe de Gorzt. 
Tout Werst est en émoi et tous redoutent des manifestations surnaturelles.
En reconnaissance, on envoie le forestier Nic Deck et Patak le médecin du village. Ils reviennent quelques jours plus tard et content les aventures surprenantes qu’ils ont vécues aux abords du burg.

Peu après arrivent deux touristes, le comte de Telek et son fidèle Rotsko. De Telek voyage afin d’oublier la mort de sa fiancée la cantatrice “La Stilla” qui est morte sur scène à la veille de leur mariage. Lorsqu’il entend l’histoire des villageois et  découvre le nom du mystérieux  propriétaire du château, il est frappé de stupeur ; Rodolphe de Gorzt, cet homme qui l’a maudit lors de la mort de la cantatrice. Le comte Télek décide alors de se rendre lui-même aux ruines…

Ayant déjà fait un billet sur un roman de Jules Verne, je vous invite ici pour avoir la biographie de l’auteur.

Mon avis : Dans ce classique de la littérature fantastique, Jules Verne joue avec les superstitions et la croyance en l’occulte des peuples slaves. Croyance qui prennent énormément de place dans la vie de la population. Prenons le village de Werst, du plus jeune au plus vieux, ils croient tous aux fantômes, aux esprits, voir au diable lui-même, qui vivent au château maudit. Même le médecin qui en homme de sciences devrait être rationnel, a une peur bleue de se rendre aux abords des ruines. Ses fanfaronnades du début sont bien vite démentis par le refus de se rendre sur place avec Nic Deck pour découvrir l’origine de la fumée qui s’échappe du donjon du château. 
J’avoue, je trouve que ce roman a pris un petit coup de vieux. Dans ce domaine, nous avons aujourd’hui des auteurs excellents. 
L’histoire m’est apparue plus burlesque que fantastique. Surtout le personnage du Docteur Patak qui m’a rappelé un peu notre brave Sancho Panza de Cervantès. 
Il est vrai que c’est un genre que j’affectionne et je suis plus séduite par l’imagination de nos auteurs contemporains.
Mais je ne regrette pas cette lecture, et elle n’entache en rien mon plaisir de lire Verne. Il nous offre de magnifiques paysages. Il nous décrit la Roumanie avec de grandes étendues de forêts, mais aussi ses territoires encore vierges et très hostiles à l’homme.

Elle en parle aussi : Mélusine

VERNE  Jules, la lettre V du Challenge ABC. click

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