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Le business du soutien scolaire

Publié le 08 novembre 2007 par Isabelle Buot-Bouttier

Elles sont quelques unes à se partager le marché mais l'une d'entre elle rafle une très grande majorité de parts de marché. Elles, ce sont les sociétés de soutien scolaire.

Leur communication ? Des professeurs certifiés et compétents au service de vos enfants.

La réalité ? Une demande supérieure à l'offre. Les "professeurs" sont donc bien souvent des étudiants ou autres profils souhaitant arrondir leur fin de mois. Le niveau d'études demandé varie de Bac+2 à Bac+3 et la vérification du C.V. laisse parfois à désirer.

Les tarifs ? Très élevés, aux alentours de 30 euros de l'heure. La réduction d'impôts promise ne suffit pas à faire avaler la pilule car si le minimum d'un bon soutien scolaire est de deux heures par semaine, l'idéal pour un enfant qui rencontre de réelles difficultés reste entre trois et quatre heures hebdomadaires.

Les résultats ? Rien de probant, la qualité des intervenants étant très inégale !

Conclusion : pourquoi payer une société pour embaucher un étudiant ? Le recruter soi-même permet d'être plus sécurisé quant à son parcours que l'on pourra vérifier et son sérieux que l'on pourra évaluer. Le tarif sera également plus raisonnable.

Quant au soutien scolaire en ligne, les propositions payantes ne manquent pas de fleurir et la qualité des prestations semble également très inégale. Pour une aide en ligne ponctuelle, gratuite et "solidaire" :

cyberpapy.com

e-bahut.com

Une bonne nouvelle, le soutien scolaire au sein du collège, déjà existant dans certains établissements devrait être nationalisé d'ici quelques années.

Canal +, "Faites passer l'info", émission du 29 octobre 2007 :

"Soutien scolaire : le business de l'espoir" - Faites passer l'info - Canal +


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