Octobre 2009 restera dans les annales du semi-quinquennat comme le pire mois de la Sarkozie vacillante. Plus de doute, Narcisse a perdu la main et tout ce qu'il entreprend se termine irrémédiablement en eau de boudin. Tout commence par le meurtre d'une joggeuse. MAM et le pitbull en profitent pour demander la castration chimique. Toujours instrumentaliser les faits divers en Sarkofrance. Jusque là rien de nouveau…
L'adjectif connard est très a la mode en ce mois maudit. Narcisse l'emploie souvent à l'encontre de ses collabos et ceux-ci l'imitent à foison. Hortefeux y a droit suite à sa plaisanterie sur les “auvergnats”. Copé aussi mais ça vient du vert-galant Besson, clone triste de son modèle. Idem pour Hirsch de la part de l'inutile Fadela. Pareil pour le gros Bertrand en provenance de Boorlo. Tous des connards, on vous dit…
Tandis que Polanski se fait rattraper par la justice helvète, Frédéric Mitterrand, récent ministre de la Culture se lâche un peu trop dans sa défense passionnée du cinéaste. Marine Le Pen en profite et ressort des poubelles un livre écrit par le dandy triste où il contait ses exploits en Thaïlande. Une polémique monstre jaillit alors, sa démission est demandée par certains et il doit s'expliquer en direct live. On ne l'a toujours pas entendu depuis…
Jour de gloire ! Le prince Jean va prendre la succession de Patrick Devedjian, qui a dépassé la date de péremption, à la tête de l'espace le plus glauque et le plus riche de la sphère européenne de la magouille affairiste, l'EPAD, l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense, un organisme opaque et corrompu, jadis tenu par son géniteur. Seul problème, c'est le tollé général que cette annonce provoque dans l'opinion. La dérive monarchiste est révélé au grand jour par cette manœuvre grossière. Sous la pression médiatique, le blondinet est obligé de renoncer à ce poste en direct live. La valeur n'attend pas le nombre des damnés. On ne l'a toujours pas entendu depuis…