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Them Crooked Vultures: Rock’n Revival

Publié le 18 janvier 2010 par Remouille

Them Crooked Vultures: Rock’n Revival

On ne peut pas réduire le Rock à un style musicals, c’est aussi une culture, un état d’esprit.

Them Crooked Vultures nous le démontrent bien à travers leur premier album éponyme. On sent, dès la première écoute, qu’ils ont travaillé leurs classiques.

Cet album est puissant, le travail autour du son et de la production a été rondement mené. On ressent l’influence des seventies, et certaines compositions (Scumbagblues, Reptile) peuvent rappeler certains titres de Cream (Jack Bruce, Ginger Baker, Eric « god » Clapton), d’autres peuvent avoir un côté Bowie (Warsaw or the first breath you take after youo give up).
Pour aller au bout de leur démarche, Josh Homme et Dave Grohl se sont adjoint les services de John Paul Jones: Le bassiste (multi-instrumentiste) de Led Zeppelin.

Effectivement, le Line up du groupe nous annonce la couleur. On sent que ces messieurs ne sont pas là pour enfiler des perles, mais pour faire sonner du ROCK.
Avant la sortie de leur galette, nos chers amis ont écumé de nombreux festivals, dont Rock en Seine. Dans le même temps, nous avons assisté au décès d’un groupe (Oasis) et à la naissance d’un autre (les petits poix alias TCV).

Avant d’écrire cet article j’ai bien pris le temps d’écouter chaque chanson, et je peux vous dire, qu’à chaque écoute je découvre des nouvelles mélodies. Cet album est du Rock à l’état pur et il recelle de subtilité. Qui a dit que les rockeurs étaient des bucherons ou des bourrins?

D’autre part ce qui m’a plu, une fois n’est pas coutume, c’est la pochette de cet album: des vautours.

Ce groupe serait-il en train de se construire sur les ruines et les charognes de la musique?

De nombreux groupes devraient en prendre de la graine.
J’ai peine à comprendre que certains journalistes (Philippe Manoeuvre, Patrick Eudeline) et ou gratte papiers du genre puissent se palucher en écoutant les BB brunes ou les Plasticines, comme si ils avaient encore 15 ans, quand dans le même temps TCV sort un petit bijoux.
Certains journalistes sont atteint de schyzo et sont prêts à tenir des propos totalement saugrenus pour faire passer leur bobine dans la lucarne. Et pour, dans le même temps, plaire à quelques minets et minettes.

Ces journalistes seraient-ils devenus sourds, ou les maisons de disques leur mettraient-elles un petit bifton dans la poche?

Pour écouter l’album c’est ici

Une petite vidéo de concert qui va bien, c’est ici


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