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Toute histoire a un début... ou parfois, deux

Publié le 18 janvier 2010 par Ladytelephagy

C'est à cause de l'heure. Il ne peut pas y avoir d'autre explication. Si, en fait il peut y en avoir d'autres. Mais majoritairement, c'est à cause de l'heure. Quand on regarde les premiers épisodes d'une série après minuit, on s'expose à n'être pas franchement rationnel.
Si je n'avais pas découvert Heroes à environ deux heures du matin (si mes calculs sont justes), aujourd'hui on n'en serait donc pas là. Je n'aurais sans doute pas acheté le coffret de la 1e saison, et le second ne figurerait pas dans la commande Cdiscount que je dois aller chercher à la Poste (happy birthday to me ♪).

J'ai donc redonné sa chance au pilote de Heroes. 'Stoire de voir. De me tester, si on veut. Comparer avec moi-même.
L'expérience est d'ailleurs assez intéressante parce qu'après trois ans quasiment jour pour jour, il était évident que mon regard allait changer sur cette série. Ne serait-ce qu'à cause de tout ce que j'en avais lu dans l'intervalle, déjà. Et puis aussi parce que, forcément, mes goûts ont évolué depuis, et que c'est amusant d'essayer de reprendre les choses depuis le début (ou en tous cas, essayer) et de constater que...

...que le résultat, en définitive, est complètement différent. Et pas du tout.

Ce qui est radicalement différent, c'est que je suis loin de l'enthousiasme sans borne et de la fringale (osons le dire) que j'ai ressentis après les premiers épisodes de la série, il y a donc trois ans de ça (ce blog était encore en langes, c'est émouvant). Non, après avoir revu le pilote, je n'ai même pas absolument envie de m'enfiler le second épisode dans l'immédiat, bien que, bon, allez, ça va certainement se produire un soir où je serai fatiguée et où j'aurai envie de m'enfiler un truc pas trop compliqué, d'autant que maintenant que j'ai remis le pied à l'étrier... mais ça s'arrêtera là.
Car du coup, ce qui ne sera pas différent, c'est que Heroes n'est pas, et ne sera jamais, la série que je n'aurais jamais dû arrêter de regarder, et que je regrette d'avoir laissé filer.

Cela dit, je ne m'en veux pas pour l'investissement côté DVD. D'autant que j'ai jamais payé le prix fort pour cette série vu que je l'achète toujours avec 50 ans de retard. C'est pas plus mal d'avoir ce genre de série dans ma téléphage-o-thèque, ça change. Ce ne sont pas les dizaines d'euros que j'ai le mieux dépensés mais enfin, c'est pas comme si j'avais acheté un DVD de Son of the Beach, n'est-ce pas ? Ahem.

Bref, le pilote de Heroes m'a finalement rassurée.
Tout va rien, en arrêtant de regarder la série au cours de la première saison, je n'ai pas fait la plus grosse bêtise de ma vie de téléphage.

Et quelque part, maintenant que je sais ça, en fait, je pense que je vais regarder la série beaucoup plus sereinement que si je ne me disais que j'ai loupé (au moins pour la première saison, mettons) l'un des meilleurs divertissements popcorn de ces dernières années.
Je crois que je suis prête pour enfin vraiment découvrir la série. Réconciliée.

Heroes

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous me raconterez à quoi ressemble la vie de troglodyte, à l'occasion) : la fiche Heroes de SeriesLive.


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