Nouveauté à notre catalogue : William et Véronique, roman, Henri Marineau, Fondation littéraire Fleur de Lys, Laval, 2010, 242 pages.
Par Saguay
Tel le ruban de satin se refermant soigneusement en boucle sur l’écrin de velours contenant le jonc de l’amitié, l’auteur nous offre ce troisième roman d’une trilogie avec simplicité et générosité. Dans son style habituel, où les dialogues nous transportent sur des vagues successives, l’auteur arrive à nous embarquer sur le bateau qui vogue sur la mer, tantôt houleuse, tantôt calme, des personnages. De « Ludger et Bernadette » à « William et Véronique » en passant par « Laurence et Sébastien », nous naviguons sur l’arche de la famille Simard, entourés de passagers, empreints d’une énergie vitale contagieuse et d’une sincérité attachante. « William et Véronique », le troisième épisode d’une famille d’ici qui nous invite modestement à feuilleter les récits, parfois émouvants, de sa vie, et à nous arrêter quelques instants devant la beauté des images que les mots projettent en nous avec une précision remarquable.