Une collègue a donné mon nom et celui d’autres professeurs
de SES à un éditeur de manuels scolaires d’économie qui cherchait des
collaborateurs. J’ai, par le passé, participé à la confection d’un manuel de
première ES chez un autre éditeur. J’ai donc, sans vanité aucune, une petite
expérience de la façon de procéder et de travailler dans une équipe. En milieu
professionnel on dirait tout simplement que j’ai un certain CV, une
qualification en quelque sorte.
Or, ma
proposition de faire partie de l’équipe qui se mettait en place pour travailler
sur le futur manuel de seconde a été accueillie par la sanction suivante : « Non, j’ai déjà
mon quota d’hommes, il me faut maintenant des filles… »
Voilà. Peu importe votre mérite, votre travail passé, votre expérience, vos qualifications, c’est votre sexe qui définit votre employabilité. Le quota prend le pas sur la qualité professionnelle de la personne.
Mais, au fait, ce chef de projet avait-il son quota de blondes ? Son quota de personnes issues de l’immigration ? Son quota de Corses ? D’homosexuel(les) ? Crétin, va… Politiquement correct de merde ! Discrimination positive de mon cul !