Magazine Bébé

Pour un peu de fraicheur

Publié le 08 novembre 2007 par Syven
Il y a mille et une façons de gagner du temps le matin. Ceux qui prétendent le contraire manquent de ressources, c'est tout. Déjà, se mettre en retard tous les matins pour un motif différent, c'est un grand art dans lequel j'excelle, mais c'est normal, je suis allée à bonne école. Mon maître absolu en la matière est Nereij*.
Mais passons.

Je pars à la bourre tous les matins, à peine hirsute, et si d'aventure je me suis risquée à me laver la crinière (sans crème de soin, c'est du foin), je pars tête mouillée (j'ai dû me sécher les cheveux une seule fois depuis que j'ai repris le boulot, mais il a fallu que je me passe de petit dèj' pour ce faire.) 

Evidemment, je n'ose pas faire l'impasse sur le brossage de crocs, mais je rogne volontiers sur le coiffage (pourquoi se brosser si on s'attache les cheveux, je vous le demande?) Bien entendu je ne me maquille pas, donc je ne mets pas de crème. De toute façon, j'ai un teint "blanc japonais" naturel anti-bonne mine, qui me fait ressembler à un panda si j'ose le mascara.

Aussi dernièrement, je me passais de lotion rafraichissante hydratante, puisqu'elle me prenait une bonne minute, le temps de choper flacon et coton sous l'évier, puis de m'en mettre plein les mains, avant de m'en servir de la façon attendue. Passons. Ce n'est pas agréable d'oublier la lotion, on se sent moins propre, moins pimpante, moins en forme... moins belle aussi. 

Et puis pendant que je nettoyais les fes*ses de mon haricot préféré (qui attrapait avec ses pieds son mobile - quel petit singe celui-ci), j'ai été prise d'une inspiration subite. Je me suis fait un coton d'eau nettoyante pour moi !

Miracle ! Rafraichissement, hydratation ! Le temps s'est suspendu, je me suis sentie grandie, embellie comme dans la pub, j'ai perçu les perles de rosée fleurie me courir sur la peau, la nettoyer, la tonifier, la gratifier ! Bonheur fugitif ! Instant miraculeux où l'eau de bébé a transformé par deux fois ma journée !

Je suis vraiment trop forte. Je n'ai plus qu'à y penser tous les matins (ce n'est pas encore gagné). Ainsi qu'à prendre garde à ne pas mélanger mon coton propre avec celui qui a décrassé le siège de ma progéniture. Un cafouillage de mains est si vite arrivé...

* ah Nereij, je te rends gloire et hommage, oh mon maître !

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