Chronique de la Branchitude

Publié le 16 novembre 2009 par Elleinthecity

Souvent quand on parle de "Hype" ou de "Branchitude", la seule pensée profonde des non-initiés se résume à: "Quoi?????" (à traduire en fonction de la langue du non-initié).
Mon blog se référant souvent à ces deux notions, je vais donc utiliser ma "WikiMinute" à des fins pédagogiques et tenter d'expliquer ce que sont, pour moi, ces mots (appelez-moi Littré).
*LA BRANCHITUDE (être branché(e), ché(e)-bran, câblé(e)...)

Être branché(e), c'est avant-tout avoir de la conversation sur tous les arts en général (Littérature, Peinture, Sculpture, Cinéma, Musique...) et avoir une large gamme de connaissances dans chacun d'entre eux. Mais pas seulement, parce qu'autrement, on pourrait dire que notre prof d'arts plastiques est branché, alors qu'en général, non. Il faut aussi avoir un petit grain de folie et une certaine autodérision pour pouvoir être branché; savoir parler correctement et sortir LA bonne phrase au BON moment, celle qui mériterait d'entrer dans le dictionnaire des citations, celle qui mélange savamment humour, savoir et dernière (ou future) tendance, le tout avec nonchalance et détachement. Et surtout SORTIR dans les soirées les plus délirantes où on rencontre tout le cercle des branchés connus ou inconnus. Parce qu'être branché c'est aussi une attitude, un mode de vie.
Peu importe qui on est, on est tous potentiellement branchés. On a tous potentiellement de l'avance sur la tendance. On a tous potentiellement un certain goût pour s'habiller, un certain attrait pour la culture, pour l'humour et les soirées.
Nous sommes donc tous potentiellement branchés. Il faut simplement, une fois tous les critères réunis, intégrer ce cercle pas si fermé... En allant au bon endroits, au bon moment. Et chose à ne pas faire: semblant.

Exemple de personnalités branchées: Frédéric Beigbeder, Bénédicte Martin, Lolita Pille, Ariel Wizman.
* HYPE: (aucun synonyme)

Être hype est aussi un état d'esprit, mais c'est un peu plus une façon de s'habiller, et de se comporter: là où pour être branché(e), il faut se conduire "correctement" (attention j'entends par là s'adapter aux codes de la branchitude, ce qui n'implique pas forcément les bonnes manières...), la Hype admet (voir encourage) le trash. Que ce soit dans le style vestimentaire, ou dans l'attitude, pour être hype, il faut être extrême. Boire à outrance, se défoncer la gueule à outrance, fumer jusqu'à l'OD... tout ceci bien sûr, dans la joie, la bonne humeur, un endroit ultra sélect (car la Hype est plus sélect que la Branchitude) ou totalement inadapté à la situation (comme le Métro, un Musée...). La devise de la Hype est de s'éclater sur tous les points, c'est le grand n'importe quoi artistique (un point important de la Hype: le type de musique que l'on écoute: Underground et indé peu importe l'époque et le courant).

Intégrer la Hype est très difficile car cela concerne les lieux et les soirées les plus sélectes de la Capitale (et des autres grandes villes du monde), ce ne sont pas des soirées "publicitaires" (sauf si c'est pour faire la pub d'une marque hype), ce sont simplement des soirées complètement barrées, et pour y être invité(e), c'est le réseautage qui marche. Même pour les boîtes, comme le Baron, le Régine ou le défunt Paris-Paris, ces lieux sont pratiquement inaccessibles pour le commun des mortel (i.e. pas hype et sans réseau).

Interdit dans la Hype: le commercial.


Apôtres de la Hype: André (La Clique, graffeur), Mark Hunter (The Cobra Snake, photographe), Pedro Winter (Ed Banger, DJ), Steve Aoki (Dim Mak, DJ), ou encore Cory Kennedy, Uffie...

POUR RESUMER: la Branchitude, c'est une culture artistique (plutôt avec des représentants de la Littérature) et du Dandysme; tandis que la Hype, c'est du Trash et de la Musique que personne ne connaît.

Branché ou Hype? Les deux!

Be you, be trendy!


Musique du Jour: The Amplifetes - It's My Life.