Reprenant un thème de ce blog, The Economist constate que l’autoritarisme est de plus en plus sûr de soi, que la démocratie est partout critiquée. Comme moi, il pense qu’il faut en démontrer l’efficacité supérieure. Mais pas grand-chose de neuf dans son argumentaire :
- Je continue à croire que ce qui fait la force de la démocratie est sa capacité à mobiliser tous les talents d’une nation, et que ce qui fait l’échec des démocraties, c’est qu’elles ne se comportent pas comme si elles en étaient : elles sont victimes d’idéologies.
- Comme J.S.Mill, je crois que la démocratie est une question de culture et d’apprentissage. Ce qui explique les difficultés d’Haïti et de l’Afghanistan, par exemple, à trouver un modèle démocratique efficace.
- The Economist, bizarrement, pense que la démocratie est liée à l’économie de marché (« la démocratie n’a jamais duré dans des pays qui n’ont pas des économies de marché »). Ce n’était pas l’image que j’avais de la Grèce, ni ce que je retire de mon expérience. Il me semble en effet qu’une entreprise qui fonctionne efficacement, le fait selon la « volonté générale » ; que la « résistance au changement » est justement la manifestation de cette volonté (contrariée). Il n’y a pas rejet de son esprit mais de la manière de l’appliquer, en particulier du modèle anglo-saxon individualiste, matérialiste et commercial ? Le concept de démocratie doit être adapté à chaque culture ?
Complément :
- Crying for freedom.
- Redécouvrir les idées de JS.Mill : Gouvernement représentatif.
- Les faiblesses des démocraties : Le vice est plus stable que la vertu.