: ni le Parlement européen ni la co-présidence de l’Union européenne assurée par l’Espagne n’acceptent la solution bancale des Français[*].
L'élection par les députés de ces deux observateurs est destinée à porter de 72 à 74 le nombre de représentants français à Strasbourg, conformément au traité de Lisbonne entré en vigueur le 1er décembre 2009.
De plus, l'opposition conteste cette procédure "peu orthodoxe"[*] et a annoncé qu'elle ne présenterait pas de candidat. Caresche, député PS, attaquait ainsi le gouvernement :
"Le choix du Gouvernement français de revenir à l’époque où le suffrage universel n’existait pas et de nommer les députés européens parmi les parlementaires nationaux constitue non seulement une exception, mais aussi un véritable déni de démocratie. C’est pourquoi notre groupe, avec les autres groupes de l’opposition, ne s’est pas associé à cette manipulation."La semaine dernière, Jean Marc Ayrault lors d'une conférence de presse, s'est exprimé ainsi[*]
Question au gouvernement - 12/01/2010
"Nous récusons cette méthode"
"Ces deux sièges sont à attribuer aux régions qui sont aujourd'hui sous représentées, et sur la base des résultats (devraient être) désignés les suivants sur les listes, c'est la logique des choses".
"Nous ne pourrions participer à un tel simulacre de démocratie si la solution initiale était maintenue", avaient également indiqué les députés du groupe GDR (PC, Parti de gauche et Verts) dans une lettre commune envoyée le 6 janvier à M. Accoyer.
Pour en savoir plus :
- http://larageauventre.blogspot.com/2009/12/il-manque-toujours-deux-francais-au.html
- http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/01/sarkozy-dans-le-gu%C3%A9pier-des-deux-eurod%C3%A9put%C3%A9s-suppl%C3%A9mentaires.html
- http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/12/comment-le-parlement-europeen-a-defendu-la-democratie-en-france-par-sylvie-goulard-et-dany-cohn-bendit_1290635_3232.html