Florence Welch : retenez bien son nom car vous risquez d'entendre parler de cette demoiselle comme d'un phénomène musical immanquable. Grâce à son premier album, "Lungs", Florence a conquis l'Angleterre grâce à un univers indéfinissable, à mi-chemin entre la Pop, le Rock, la Soul et la Folk. Sa fidèle comparse, la 'machine', pourrait n'être, à l'image de deux artistes Françaises, Anaïs et Émilie Simon, qu'un simple objet de bidouillages électroniques. Au contraire, représentant Florence et ses instruments de musique, elle symbolise surtout le septuor qui l'accompagne sur l'album et sur scène. Composé de Rob Ackroyd à la guitare, Chris Hayden à la batterie, Isabelle Summers aux claviers et Tom Monger à la harpe, l'outil participe à ses prestations musicales envoûtantes. Enchanteresse tantôt gothique, tantôt lyrique, Florence s'est entourée de pointures de la production actuelle pour enregistrer son album : Paul Epworth, James Ford et Steve McKay ont, sans hésiter, succombé au charme de 'la magicienne des sons' (son surnom), bout de femme inventive et créative. Inspirée par Kate Bush, Tom Waits ou Nick Cave, elle se dit flattée par sa récurrente comparaison avec Björk. Avec "Lungs", Florence raconte la transition entre l'adolescence et l'âge adulte, période trouble de sa vie, dans une imagerie féérique et ensorcelante.