The Dodoz n’est pas le retour d’un oiseau disparu. A ne pas confondre également avec The Dodos (avec un S), originaires de San Francisco et exerçant une musique beaucoup plus expérimentale. Non, il s’agit bien là de Rock… à la Française. Encore nous diriez-vous ? Eh bien oui. La France est décidemment très forte dans le domaine et très obstinée. Par ailleurs, avez-vous pris le temps de compter le nombre de groupes indés qui s’immiscent dans le genre et y survivent ? On pensera aux excellents The Craftmen Club (et leur récent album "Thirty Six Minutes") ou encore à Paganella pour la francophonie ; insistons justement sur ce mot ‘francophonie’ car la mode - aussi changeante soit-elle - voudrait donc que l’on interprète les chansons en Anglais en tant que groupe Français. Après tout, pourquoi pas ? Mais au fond ne ferions-nous pas les yeux doux à nos amis Anglais ? En quelque sorte oui. Si les petits Frenchies sont de sacrés experts en musique électronique (ne touchez pas à leur inimitable French Touch !), ils n’en sont pas moins inspirés par les sons qui émanent de l’autre côté de la Manche. Pour en revenir à The Dodoz et leur premier album. On peut dire que, ces derniers mois, ce groupe plutôt original, présent à quasi tous les festivals cet été 2009, a fait l’unanimité et, du même coup, a trouvé son public. Tout cela en très peu de temps. Chance ? Talent ? Ou énergie vivace ? Quelques éléments de réponse...