Comme le chantait Dalida « des mots, toujours des mots ». Non, je n'ai pas viré ma cuti et vous êtes bien sur une page de votre magazine préféré. Mais force est de constater que le Rock, dans toute sa globalité, a toujours aimé jouer avec les mots. Car, au final, si l'on se pose la question fatidique de savoir ce qu'est le Rock, on arrive très vite à quelque chose qui ressemble plutôt à une colle... Sueur, fureur, énergie,… L'homme, dont nous allons parler dans ces pages, ne tient pas par ces mots, mais d'autres qui le qualifie et qui, peut-être, n'ont rien à voir avec le Rock. Homme ? Non ! Guitar-Hero ? Oui ! Fureur ? Non ! Mais certainement Swing. Guitar-Hero et Swing. Dire Straits, Mark Knopfler, bingo ! Vous avez gagné ! On le croyait repu, fatigué, en semi-retraite. Mais Knopfler n'est pas de cette trempe. Il est de la race des seigneurs. Cette caste qui a remis le Blues au goût du jour, alors que plus personne n'y croyait vraiment. Il aurait ainsi pu faire parti de la glorieuse équipe du British-Boom Blues dans le Londres des années soixante dix, qui réunissait Clapton et son Cream, Page et son Led Zeppelin ou Beck et son groupe éponyme. Il est juste arrivé un peu plus tard, quand tout était fini et, au final, ça a été mieux pour nous. Notre quatrième mousquetaire, infatigable voyageur, Guitar-Hero, sultan du Swing, revient périodiquement, comme ses compères, nous proposer ses side-projects, ses guitares bluesy, Country, et ses compostions qui suintent le Blues et le feeling. Le revoici avec un nouvel opus. Jénzine s'est penché sur le maestro et sa nouvelle production.