Un essai pas si mal transformé que ça ! J’avais quatre pamplemousses roses, quarante crevettes de belle taille (malheureusement élevées en Equateur, quel gaspillage d’énergie pour venir jusqu’à moi !), et l’envie de mélanger tout ça sans trop bien savoir de quelle manière. Les recettes glanées sur le web me laissaient sur ma faim, proposant invariablement d’assaisonner le tout à la mayo. Pour le côté léger, tu repasseras. Au final, j’ai laissé jouer les hasards du frigo et du placard, et j’ai fait comme ça :
- J’ai d’abord dépioté les pamplemousses, en enlevant bien les petites peaux amères entre les quartiers et en prenant soin de garder le jus (ne serait-ce que pour en boire un grand verre en fin de partie, mais j’en ai gardé un peu pour l’assaisonnement).
- J’ai demandé à mon keum d’ôter les carapaces des crevettes. On en a conservé 24 et on a débité en morceaux les 16 autres bébêtes.
- J’ai découpé, le plus finement que mon couteau et mes gros doigts boudinés le permettent, deux petites branches de céleri et un demi bulbe de fenouil, dont j’avais préalablement enlevé la grosse coque dure.
- J’ai râpé grossièrement (à la râpe manuelle, pas au robot) un radis noir préalablement épluché. J’en ai gardé à peu près le quart, et j’ai mélangé le reste à tous les éléments précédents, sauf les crevettes entières.
- Vint l’étape de l’assaisonnement, dont les proportions furent, comme d’hab’, pifométriques (mais mon keum et moi avons goûté à chaque étape) : jus de pamplemousse, vinaigre de xérès, huile d’olive, sauce soja, piment d’Espelette, paprika, curry.
On passe au montage, dans des verres à tapas convertis en verrines pour l’occasion : deux crevettes entières au fond du verre, deux ou trois cuillères du mélange bien assaisonné, une crevette sur le dessus pour la déco, ainsi que des copeaux de radis noir.
C’était bon, un peu exotique, et à améliorer peut-être en ajoutant de la pomme râpé (une espèce un peu acide) ou du chou chinois.