Cette pièce, créée en 2006 et mise en scène par Luc Clémentin, est l’adaptation de la nouvelle éponyme parue en 1982 dans Jazz et Vin de palme. Dans ce livre, l’écrivain congolais Emmanuel Dongala glissait de Brazzaville à New York, de la farce révolutionnaire à la virée underground, jusqu’à, pour finir, ce A Love Supreme, titre d’un morceau de jazz mythique et, en l’occurrence, hommage à son créateur, le saxophoniste John Coltrane.
Le soir de la mort de ce jazzman de génie, le 17 juillet 1967, le patron d’un club de jazz ne peut s’empêcher de se remémorer et de raconter sa rencontre avec « J. C. », des années plus tôt. Telle est la trame de cette pièce où le comédien (Adama Adepoju) est accompagné de trois musiciens : un batteur, un contrebassiste… et un saxophoniste, bien sûr.
Amateurs de Coltrane et de Dongala, ne pas s'abstenir !
Jusqu’au 24 janvier, au Grand Parquet
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h 30, dimanche à 18 heures
20 bis, rue du Département, Paris-18ème
De 9 à 13 euros
Plus d’infos sur le site de la compagnie Ultima Chamada ou sur le site du Grand Parquet.
A lire :
Jazz et Vin de palme
d’Emmanuel Dongala
Hatier, 1982
Edition de poche : Le Serpent à plumes, coll. Motifs,
205 p., 5,80 euros