Le 05.01. je rendais sur mon blogue un petit hommage à Lhasa qui s'en était allée. Il y a eu un com qui a retenu toute mon attention. Celui d'une certaine Diane B. Je me permets ce soir de mettre son papier en post.
Il m'a plu Diane. Ils m'ont fichtrement plu tes mots. J'aime assez cette image que "je vois". Cette petite lumière dans l'infini. Merci de nous avoir fait partager ce moment de "force-chaleur-lumière" que tu as vécu avec Lhasa.
Lors du spectacle de Lhasa de Sela (The Living Road) en 2004, une histoire nous a été racontée, tout en douceur et avec simplicité, telle que cette chanteuse sait si bien le faire, elle parla de son père, grand philosophe, qui nourrit une idée depuis quelques années...
Et pendant cette période heureuse, tout doucement, quelques sons apparaissent et ses sens s'éveillent à la présence des murs du monde qui l'entourent. Plus le temps passe et plus l'espace devient moindre tout autour, jusqu'au moment où l'étouffement inévitable l'oblige à sortir de cet environnement. À ce moment de douleur cruelle s'ajoute un sentiment de mort certaine, croyant à une fin inévitable, le corps hurle de frayeur. Mais, dans la réalité, nous n'en sommes qu'au début...
L'angoisse et la crainte le suivent partout avec l'appréhension du moment où surviendra l'événement inévitable qui l'obligera à partir. À la fin d'un cycle de douleur cruelle s'ajoutera un sentiment de mort certaine, croyant à sa finalité inévitable, le corps hurlera de frayeur.
Mais peut-être que cet instant fera naître le début de quelque chose d'autre, de nouveau...
Diane B.