Le 11 janvier 2010, le Ministère de la Santé et des Sports, en présence de Roselyne Bachelot, annonçait
la signature, par trois nouvelles marques de l’agro-alimentaire, d’une charte d’engagement volontaire de progrès nutritionnel. Le groupe Nestlé accentue donc son engagement avec Maggi, Nestlé
et Davigel.
Prises par ces trois marques, ces chartes d’engagement volontaire de progrès nutritionnel sont, dans le cadre du PNNS 2, proposées au secteur agro-alimentaire depuis
février 2007 et permettent essentiellement de modifier la composition des produits alimentaires. En l’occurrence, ces engagements portent sur :
- La réduction de la teneur en sel
- La réduction de la teneur en lipides
- La réduction de la teneur en acides gras trans
- L’augmentation de la teneur en oméga 3
- L’augmentation de la teneur en vitamine D
Les engagements de Maggi
Les engagements de Davigel
Les engagements de Herta
De plus, hormis cette modification des compositions, le Ministère de la Santé souhaite que les groupes agro-alimentaires s’engagent à diffuser davantage d’informations à leurs clients. Permettre
de mieux contrôler les apports alimentaires de l’ensemble de la population s’inscrit dans le cadre d’un plan général de lutte contre l’ensemble des maladies dues à une mauvaise alimentation.
« C’est précisément en agissant sur ce levier que des pays tels que la Finlande, par exemple, ont obtenu des résultats particulièrement convaincants
en matière de santé. Nous devons nous inspirer de ces modèles stimulants », précise, le 11 janvier dernier, Roselyne Bachelot.
Hormis cela, chaque marque signant ces engagements s’engage à proposer des données chiffrées, datées, contrôlables et approuvées à terme par un comité de validation
en vertu d’un référentiel établi dans le cadre du PNNS.
En incluant Maggi, Herta et Davigel, 14 marques ont donc d’ores et déjà rejoint le dispositif visant à apporter à toute la population une meilleure offre alimentaire
permettant, de fait, de lutter plus favorablement contre l’épidémie d’obésité, le surpoids et toutes les maladies inhérentes à ces pathologie telles que les cancers ou le diabète de type
2.
Cette volonté partagée par les industriels et les pouvoirs publics permet de penser qu’un début de prise de conscience tend à se mettre en place. Les mentalités évoluant, les industriels
modifiant la composition de leurs produits, il reste à mettre en place une véritable politique de prévention globale pour lutter contre l’obésité. Le combat contre cette véritable épidémie,
provoquant un nombre de morts largement supérieur aux épidémies pour lesquelles nous disposons de vaccins en surnombre, nécessite que l’ensemble de l’industrie s’engage sur des faits concrets, et
que les schémas de lutte mis en œuvre incluent l’ensemble des personnels de santé.
Enfin, La ministre de la santé précise que « ce dispositif est lié à la mise en place de l’observatoire de la qualité de l’alimentation, que [son] ministère a souhaité, et dont il soutient
financièrement le développement, en lien avec le ministère chargé de l’agriculture.»
Nous attendons que l’ensemble des groupes, des marques agro-alimentaires, prennent les mêmes engagements ; le combat contre l’obésité ne sera gagné qu’au prix d’un effort social collectif.
DOCUMENTATION
Lien vers le site du Ministère