Dans les anciens pays du bloc de l’Est, malgré la chute officielle du communisme, on se rend bien compte que bien peu de choses ont changé en vérité. À ceux qui criaient Hourra ! Et, Vive la liberté ! à la chute du mur de Berlin en 1989, les lendemains pour la Russie et les pays limitrophes étaient loin d’être roses.
Ainsi, Vladimir Poutine l’ex président autocrate de Russie, dirige toujours d’une main de fer son pays ainsi qu’une grande partie des pays de l’Est qui demeurent pieds et poings liés, le président actuel Dimitri Medvedev, est son homme de paille qui ne peut dire un mot sans en référer à son seigneur et maître.
Mais, laissons la Russie aux soviétiques, le bloc ennemi de l’Amérique depuis 1917, car l’Amérique n’est pas en reste, si la Russie ne laisse personne s’installer sur ses territoires, l’Amérique ne permet pas d’avantage aux étrangers de coloniser des zones qui leur « appartiennent » virtuellement.
Les grandes puissances de ce monde se sont divisées la planète comme les parts d’un gâteau depuis la première, puis après la seconde guerre mondiale et les caraïbes sont possession Française, Hollandaise, Anglaise, Américaine.
Cuba a été le plus cinglant échec des américains, déjà avec la perte de l’Ile et l’arrivée de Fidel Castro en faveur de L’Union Soviétique, puis avec le scandale et la monumentale erreur de la fameuse « baie des cochons » (1961) et l’affaire de la crise des missiles à Cuba (1962), finalement les Américains ont perdu tous leurs intérêts économiques sur l’Ile à leur grand désespoir.
Mais pourquoi Cuba a-t-elle sombré du côté obscur, (vers les soviétiques) ?
À causes des inégalités sociales trop importantes, à cause des propriétaires terriens et des américains qui profitaient de cette situation honteuse d’exploitation de la misère pour s’enrichir tout en ne permettant pas à la population d’améliorer son quotidien.
Il est vrai que pour permettre à une nation de vivre dans l’opulence, il faut affamer la plus pauvre et la plus misérable et la maintenir dans cet état de misère pour continuer à vivre pleinement, confortablement.
L’esclavage aux USA, a donné de bien mauvaises habitudes aux profiteurs de la main d’œuvre gratuite et peu rémunérée, pour leur permettre d’amasser des bénéfices financiers considérables et impossible à obtenir autrement.
L’argent fait le bonheur de celui qui profite d’une situation d’esclavage, pas de son exploitant exploité.
Ce discours n’est pas celui d’un communiste, mais d’un humaniste bercé par une culture chrétienne du partage et de la compassion, tout ce que ne sont pas, ni les soviétiques, ni les américains. Car lorsque les américains donnent, ce n’est jamais gratuitement, il y a toujours une compensation, une contre partie qui est parfois peu visible, mais qui est là.
Ce peuple se sert sans demander la permission, ses récentes acquisitions sont l’Irak et l’Afghanistan, il n’y a pas si longtemps, c’était le Vietnam, quelle idée ? Et que dire de la France en Afrique du Nord et en Asie ?
Comment le Vietnam pouvait-il mettre en danger l’Amérique ?
La Chine communiste et ses idées dévastatrices pour un pays capitaliste, et pourtant, depuis, la Chine est l’antichambre économique des USA, propriétaire de la plus grosse partie des bons du trésor américain, l’endroit où les riches industriels américains produisent pour s’enrichir encore et encore, car si en Chine, il n’y a pas d’esclavage, il y règne une exploitation honteuse du prolétariat qui profite à l’Occident tout entier, la France y compris.
Aujourd’hui, les catastrophes humanitaires servent de tremplin aux grandes puissances pour instaurer une hégémonie.
L’Amérique et la France perdent progressivement l’Afrique au profit des Chinois qui développent des campagnes tellement plus intelligentes de colonisation auprès des chefs d’état africains.
Ainsi, la Chine propose de construire des écoles, des hôpitaux, de faire et d’améliorer considérablement le réseaux routiers quasiment inexistants, tout ce que ne font pas les Français ni les autres qui se contentent de donner quelques miettes et pots de vin ou qui sponsorisent les guérillas locales pour empêcher les autres de réussir là où ils ont échoué.
Ne vous méprenez pas, sous chaque conflit Africain, se cache une grande puissance.
Mais la Chine tire ses marrons du feu, et c’est elle désormais qui profite de la manne pétrolière de l’Afrique Noire, on comprend mieux pourquoi l’Amérique a attaqué l’Irak, en violant toutes les lois fondamentales et contre la volonté de l’ONU.
À Haïti, ce sont les Américains qui se chargent de la coordination des secours, ils ont pris possession du seul aéroport encore en fonction et filtrent à leur guise l’aide qui arrive pour secourir la population. Or, on comprend mal pourquoi ils s’autorisent à refuser une aide humanitaire étrangère :
« Le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a même assuré avoir transmis "une protestation officielle" aux Etats-Unis après qu'un avion français transportant un hôpital de campagne eut été interdit d'atterrir. » Il a tout de même pu se poser en République Dominicaine qui a ouvert ses infra structures et ses aéroports à l’aide humanitaire pour Haïti.
Les Haïtiens démunis au plus haut degré, manquent de tout, d’eau, de nourriture, de vêtements, de sanitaires, de tentes, enfin, ils n’ont rien, c’était déjà le pays le plus pauvre du monde, imaginez à présent.
Ainsi, on leur jette d’hélicoptères de l’armée US, des colis humanitaires sur lesquels la population se jette, se déchire, se bat, comme on jetterait un bout de viande à une meute de loups affamés, pour se donner bonne conscience.
Est-ce ainsi que l’aide humanitaire doit être distribuée ? Les Haïtiens ne sont pas des chiens, mais êtres humains qui souffrent et auxquels on doit porter un secours médical, moral et physique.
Face à l’ampleur du drame, H. Clinton a décidé l’envoie de 10 000 soldats US, pourquoi au juste ? Pour préparer la reconstruction, comme en Irak ? Je ne juge pas, je pose des questions.
Je constate que les catastrophes humanitaires servent les intérêts des puissants qui s’enrichissent quoique l’on fasse. De sérieux contrats de construction seront signés avec des entreprises US, Françaises et autres, qui se partageront les parts du gâteau, encore une fois.
Dans un autre registre, les marchands d’enfants se frottent les mains, ils ont de la chair fraiche à vendre aux pays riches en manque d’amour à donner, et au lieu de permettre à ces enfants de rester en famille, on les délocalise pour leur bien. Est-ce vraiment pour leur bien ?
Ils ont donc trois choix qui se proposent à eux, devenir les esclaves de familles nantis à Haïti, des « reste avec », retourner dans leur famille, ou être adoptés et quitter le pays vers une destination lointaine, quel beau destin.
Nous devons rester très vigilant par rapport aux abus honteux de l’occident face à la misère du monde, car nous ne demeureront pas impunis de nos actes ;
Le Sénégal a proposé d’accueillir les Haïtiens en Afrique, sur le continent de leurs origines pour leur donner une seconde chance de vivre un peu mieux que sur cette Ile de malheur qui les a tant fait souffrir depuis de très nombreuses années.
Mais si l’Afrique se renforce, ce n’est pas non plus un hasard, car depuis quelques temps nous assistons à un vent de révolte contre les Blancs, les esclavagistes, les exploitants d’un peuple pour piller ses richesses sont désormais les cibles d’attentats et de crimes que l’on dit crapuleux mais qui pourraient très bien s’avérer être des crimes racistes.
Avec le développement de la culture et de l’éducation, on favorise la prise de conscience et la révolte, et l’abêtissement et la crétinisation religieuse ne favorisent que les extrêmes et les actions négatives.
Prudence, prudence, nous vivons une époque formidable…
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