Inaltérable un rivage profond
sous la lame étoilée
un souffle au ras du sable
et nous lumière absente
un râle un coup de vent ciel immense
ébloui
dernier appel notre regard
vers cette cime foudroyée l’aube
une racine mise à nu
mains serrées dans l’amour
un oiseau l’aile trop pure
il criera sur la mer
(Pierre Dhainaut)