Madame Ranevsky et sa fille, Anya, sont de retour à Paris et découvrent que leur propriété sera bientôt mise en vente à l’encan, pour cause de dettes. Aux yeux de la famille entière, il est pratiquement impensable de perdre la cerisaie dont la blanche floraison fait partie intégrante de leurs souvenirs d’enfance. Mais Madame Ranevsky est complètement irresponsable et ne connaît pas la valeur de l’argent; sont frère Gaev n’est guère plus apte qu’elle en matière de finances. Varya, la belle-fille, est la seule qui soit assez pratique, mais comment une femme pourrait-elle gagner assez d’argent pour sauver leur domaine? Lopahkin, un ancien serf, est aujourd’hui devenue un riche propriétaire. Par admiration pour Madame Ranevsky et pour cette l’affection qui lui reste de leur enfance, il suggère de faire démollir la maison et raser la cerisaie, pour ensuite recouper la propriété en plusieurs lotissements qui pourraient être loués comme nouveaux sites des populaires villas. Il leur assure que la propriété entière serait très rapidement louée et que les revenus substantiels qu’elle rapporterait, leur permettraient de vivre où et comment ils l’entendraient. Mais la fierté familiale et son esprit de procrastination, les empêchent d’accepter cette suggestion, même s’il leur amour pour la cerisaie, leur permettrait d’en considérer la destruction. Tous, ils continuèrent de croire qu’un miracle sauverait leur cerisaie. Ainsi, le temps passe, jusqu’au jour de la vente. La grand-mère a envoyé mille cinq cents livres et Madame Ranevsky et son frère entretiennent de grands espoirs de pouvoir racheter leur propriété avec cet argent. Mais lorsque Gaev et Lopahkin reviennent de l’encan par contre, il est facile de lire sur le visage de Gaev que cette misérable somme avait été absurdement insuffisante. C’est Lopahkin en fait, qui a acheté la propriété, tout à fait satisfait d’être propriétaire du domaine où son grand-père et son père furent jadis esclaves. Maintenant que l’inévitable est arrivé, les différents membres de la famille se réajustent étonnamment bien. Madame Ranevsky se prépare à repartir sur Paris pour y vivre avec les mille cinq cents livres de la grand-mère; Gaev a trouvé un emploi à la banque et Varya, une position de gouvernante. Trofimov, l’ex-tuteur et perpétuel étudiant, se prépare à retourner à sa bien aimée université, et même la jeune Anya anticipe d’acquérir son indépendance. Ils se séparent donc tous, chacun en route vers son propre futur. Mais l’inefficience qui les caractérise, leur fait oublier Firs, l’ancien valet de chambre malade, qu’il enferment dans la maison, croyant que celui-ci avait déjà été envoyé à l’hôpital. Au loin, dans la cerisaie, on entend les premiers coups de hache…
Extrait de
La cerisaie, pièce de théatre créée par
Anton CHEKHOV - 1903
La cerisaie fut originalement produite le 30 janvier 1904,
au Théatre d’Art de Moscou, sous la direction de Konstantin STANISLAVSKY.
Cupcakes
- ⅔ t. farine
- 1 c. à table poudre à pâte
- ½ c. à thé bicarbonate de sodium
- Pincée de sel
- ½ t. beurre à température ambiante
- ½ t sucre
- 2 gros œufs
- 1½ c. à thé essence d'amande pure
- ⅓ t. cerises confites hachées
- 1 t. poudre d’amandes
Glace
- 2 t. sucre glace
- 2 c. à table beurre à température ambiante
- 1 c. à thé vanille
- 2 c. à table lait
- 9 cerises au marasquin (pour le décor)
Pour les cupcakes
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium et le sel, réserver.
Dans une grande jatte, battre le beurre jusqu’à bien crémeux, environ 2 minutes.
Ajouter le sucre et battre à nouveau jusqu’à bien lisse, environ 1 minutes.
Ajouter l'essence d'amande et les œufs un à la fois en battant au moins 1 minute après chaque addition.
Ajouter les cerises confites et battre à nouveau quelques instants.
Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu’à bien incorporés.
Ajouter la poudre d’amandes en pliante à l’aide d’une maryse.
Transférer la pâte obtenue dans les 9 cavités d’un moule à
muffins préalablement beurrées ou tapissées de cassettes de papier.
Faire cuire au four sur la grille du centre à 350°, pendant 25 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un cupcake, en ressorte propre.
Laisser complètement tiédir avant de glacer.
Pour la glace
Dans un jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre la moitié du sucre glace, le beurre, la
vanille et le lait jusqu’à l’obtention d’une consistance crémeuse.
Ajouter le reste du sucre glace petit et en battant toujours, jusqu’à consistance désirée.
Glacer et décorer d’une cerise chaque
cupcake si désiré.
* Donne 9 cupcakes réguliers
Source : Easy Cupcakes
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