Ravens 3, Colts 20
Les Ravens ont réussi à jouer leur match typique au premier quart, les équipes s’échangeant des placements suite à des poussées peu convaincantes. Tout était possible. Les Colts ont toutefois pris le contrôle du match au deuxième quart en marquant un touché sur une poussée de 75 verges sur 14 jeux. Les Fers à Cheval se sont risqués sur un 4e et 4 dans la zone brune et ce fut payant: Austin Collie marquant un touché sur une passe de 10 verges. L’offensive baltimorite n’a pas su répliquer, redonnant le ballon à Peyton Manning avec un peu plus d’une minute à faire à la demie. Et ce qui devait arriver arriva: huit jeux, 64 verges, touché de Reggie Wayne. Same old story… Les Ravens ont écopé de quelques pénalités douteuses, ce qui semble le lot des Oiseaux Mauves cette saison. 17-3 Colts à la pause et l’attaque des Ravens avait intérêt à se réveiller rapidement.
Les équipes se sont échangés des bottés de dégagement en début de 3e quart avant que les Ravens ne redonnent le ballon à l’ennemi au milieu du terrain sur une 4e et 4 avorté. C’est à ce moment qu’Ed Reed a superbement intercepté une passe en direction de Pierre Garçon avant que celui-ci ne le rattrappe et lui fasse échapper le ballon. Dallas Clark a repris l’objet et on a senti le moral du Baltimore tomber à plat. Une pénalité de pass interference imposée à Corey Ivy a annulé une autre interception de Reed peu de temps après. Ça allait mal en ta pour Ray Lewis et sa bande. Le drive des Colts a finalement duré environ six semaines, culminant sur un beau placement qui faisait 20-3. C’était évident que Flacco était physiquement limité, incapable de lancer de deep balls. Dans cette situation désespérée, il se contentait de simples pitches ou de passes dans le flat à Ray Rice. Ce même Raymond a finalement échappé le ballon à la suite d’une belle course. C’était le temps de fermer les livres.
Mine de rien, la défensive du Indy a solidement tenu le coup, limitant le jeu de course des Ravens à 87 verges, ce qui est excellent. Avec un Flacco diminué, mettons que ça limitait les options de l’attaque ravenite. Et contrairement aux Pats, les Colts ont su conserver le ballon sans trop faire d’erreurs.
Dans le calepin:
-Manning a distribué ses passes de façon soviétique, lançant à tous ses receveurs.
-Ce match nous a permis de goûter les rouleaux impériaux de Fredster, hmmm-mmmm.
-Encore autre game plate, on est rendu à un taux d’ennui de 5 sur 6.
-Pouliot continue à nous étonner : on se demande bien comment Réjean Tremblay va réussir à nous spinner ça contre Bob Gainey…