Nous connaissons tous les ventilateurs se présentant comme des tours ou les roues à aubes des célèbres bateaux du Mississippi. Une partie de ces concepts a été reprise par Patrick Peebles pour son projet, le Fanwing.
En pratique, l'aide du Fanwing est constituée d'une turbine à air propulsant l'air sur une mini voilure.
Indépendant du vent car générant son propre vent relatif, le Fanwing peut voler à des vitesses très faibles de l'ordre de 30 km/h. Fanwing est déjà capable de décollage sur de très courtes distances (de l'ordre d'un mètre) et, à terme, Fanwing devrait être capable de décollage vertical. Revers de la médaille, sa vitesse maximale reste faible (environ 70 km/h) limitant par là l'étendue des missions possibles.
Son principe lui vaut quelques qualités spécifiques : une grande stabilité associée à un grand silence de fonctionnement. Ses qualités le destinent à des missions en milieu urbain. Les charges emportées restent pour le moment faibles mais largement suffisantes pour, par exemple, des missions de surveillance. D'après Patrick Peebles, l'efficacité du Fanwing croît avec sa taille. L'emport de charges plus importantes semble donc envisageable voire envisagé.
Une technologie qui semble prometteuse. Parmi les nombreuses applications possibles, pourquoi ne pas assurer des liaisons en montagne assurées aujourd'hui par des téléphériques ? Le Fanwing a fait l'objet de dépôts de brevets.
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