Dernier film de Jane Campion, réalisatrice unique du chef d’œuvre La leçon de piano… dont nous étions un certain nombre à attendre le prochain opus…
Le Romantisme a ceci d’unique que chaque ressenti et sentiment est exacerbé à l’extrême.. ce film le narre… avec quelques longueurs malgré tout (le rythme de la vie bourgeoise du XIXème siècle est loin de s’apparenter au rythme effréné du XXIème siècle…), mais cette œuvre réunit l’élégance, la justesse de ton et de posture, l’authenticité des jeux d’acteurs (tous de parfaits inconnus à mes yeux), le tout dans un environnement bucolique de cottage anglais…
Synopsis : Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison (platonique) amoureuse secrète. Emportés par l’intensité de leurs sentiments, les deux amoureux découvrent les sensations, sentiments et douleurs de la passion amoureuse … jusqu’à ce que l’irrémédiable se produise… (je vous laisse le découvrir..).
Pour beaucoup de commentateurs de son œuvre, les textes les plus achevés de John Keats sont ses odes, toutes écrites en 1819 3 et qui restent parmi les plus connus des poèmes de la littérature anglaise
(…) Sa vie et son œuvre ont inspiré la trame des romans de l’auteur de science-fiction Dan Simmons, notamment dans les cycles Hypérion et Endymion, ainsi que certains passages du concept-album The Lamb Lies Down on Broadway du groupe de musique anglais Genesis.
Bright Star, le film de Jane Campion sélectionné pour le Festival de Cannes 2009, met en scène le poète au moment de sa rencontre avec Fanny Brawne, qui avait déjà inspiré à Rudyard Kipling sa nouvelle Sans fil (1902)
Petit conseil : c’est plutôt un « film de fille » : les filles, je vous déconseille fortement d’y traîner votre « mec » : c’est la crise conjugale assurée « post-projection »…
J’ai quand-même aimé… particulièrement le pur style anglais : langue et accent si mélodieux à l’oreille..
Un petit extrait pour… soit vous donner l’eau à la bouche… soit vous dissuader de vous déplacer…