D’après une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, la morphine réduirait le risque de développer un syndrome de stress post-traumatique. Le syndrome de stress post-traumatique est une forme de trouble anxieux qui fait suite à un événement particulièrement traumatisant sur le plan psychologique : attentats, bombardements, accidents graves, catastrophes, violences physiques, viols…
Des essais cliniques, avec peu de participants, avaient déjà suggéré que les opiacés et d’autres médicaments pouvaient influencer la façon dont le cerveau encode les souvenirs traumatiques, prévenant ainsi les événements d’être encodés avec trop d’intensité.
Une hypothèse est que l’intensité des souvenirs traumatiques seraient liés au niveau de l’hormone de stress noradrénaline (ou norépinéphrine) au moment de l’événement. La morphine, peu de temps après cet événement, diminue la transmission de la noradrénaline dans le cerveau et par conséquent l’intensité du traumatisme.