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Sept heures moins le car (tant pis j'irai à pieds!) ...et je sors de mon placard à rêves, en me disant abruptement mais respectueusement quand-même car (ah tiens il est arrivé) -même si c'est parfois coton- il faut toujours prendre soin de soi-et donc me disais-je: "Boudiou mais t'as fait la grâce matinée ou coa?" Boudiou c'est un ptit nom à consonance exotique que je me donne parfois, histoire de me changer des Roberts et cie (surtout après l'opération, "quelle opération?"-n.d.c.indécis- Non rien, c'était juste histoire de causer. hum...) En effet et personnellement -sept heures moins le quart, ça ferait presque tard pour un départ de literie. Vi! je fais partie des lève tôt, à qui ,d'après l'adage bien connu l'avenir est censé appartenir, mais bon là-dessus j'en suis pas vraiment certain et vous non plus j'imagine!
Seulement pour tout vous dire, enfin presque, un peu de pudeur que diable dans ce monde d'artifesses, comme vous le savez sans doutes, je travaille la nuit, et donc on pourrait objectivement penser que ce genre de pratique sportive soit plutôt réservé à des personnes appellées noctambules ou plus largement couche-tard.
J'ai d'ailleurs participé il y a peu dans le cadre d'une formation au remplissage d'un: "Autoquestionnaire d'évaluation du sommeil et de la vigilance" qui avait donc en résumé, pour finalité de mieux connaitre ses rythmes ( tchaq pon- tchap pon pon) et ainsi de confimer notre propension à être du matin(g) ou du soir(e) .
Et bien, après avoir scrupuleusement répondu à la vingtaine de questions, le résultat fut sans appel, j'étions bien du matin, que-dis-je plus encore: "extrêment matinal" et forcément se posait la question -mais comment est-ce donc possible?
Je vous rassure tout de suite et moi aussi par la même occasion, je ne suis pas un surhomme, ni dans le sens nietzchien du terme ni dans rien du tout d'ailleurs. L'explication, (ah oui parce qu'il y en a une. Voyez! vous avez bien fait de venir finalement) c'est que je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil, cinq six heures et c'est réglé- je fais donc partie ( sans m'appeller Duval pour autant qui lui était d'ailleurs un grand dormeur) des petits dormeurs- ("c'est vrai qu'un mètre soixante-dix hi!hi!hi!" -voix z'off-) et de plus "c'est scientifiquement prouvé" -ça c'est Marcel le formateur (que je salue en passant) qui l'a dit, selon les paramètres, les cornues et tout le bastringue, je récupère (et toc bande de jaloux) plutôt rapidos mon déficit de sommeil. oui parce que, faut le savoir, quand on bosse la nuit, même si on dort le jour, ben au miveau qualité du sommeil c'est point la même chose. on bouscule (comme d'habitudeu...) notre rythme biologique plus communément appelé:circadien- Bon on va pas non plus passer la nuit là-dessus (ah!ah!ah!) si ça vous intéresse vous allez chez gogole de ma part et vous m'en direz des nouvelles.
Surtout que...
Initaillement mon propos du matin, n'était point de vous causer de mes nuits, plus belles que vos jours, non,c'était de parler d'un monsieur, peintre de son état (et dans tous ses états aussi) "jonas Burget" dont j'ai vu un reportage ce matin sur arte .
(il a un ptit côté morrison non?)
Mais bon dieu mais c'est bien sur -documentaire- matin- lève-tôt... amis psychanalystes du salon où l'on s'en cause il est là le lien oh oui- il est bien là. Si j'étais resté au lit j'aurais pas pu vous en parler (et tu fais quoi des redifs? -voix off qui suit laborieusement mais quand-même).
Bien, comme je vois que l'on me casse ma baraque,que mes explications n'intéressent personne et que la salle s'est peu à peu vidée de sa substance, je vous laisse (après le lien) en peintures et pature le monsieur en question, et comme cela vous aurez échappé à l'explication chiante et pompeuse style grand café nazairien (pour ceux qui connaissent) , sur l'art contemporain et masturbation réunis (ben quoi y'a pas de mal à se faire du bien) sauf que en ce qui concerne Jonas Burget, à mon avis d'amateur éclairé la nuit , c'est bien d'artiste dont on cause et non de bidouilleurs de prises électriques, vidéos et sacs poubelles...
"La nuit je mens
Je prends des trains
a travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains.../..." (alain bashung)