En vue des Régionales, Narcisse racole tous azimuts. Tribord toute. Un chouan et un chasseur tombent dans son escarcelle. Le vicomte de Villiers et son pote des Européennes Nihous se rallient au panache flétri du garçon. Il y a peu, ce même vicomte comparait pourtant l'agité du bulbe au lapin-tambour Duracell. On a les amis qu'on peut…
Chatel, qui s'était déjà fait remarquer en août en bidonnant une rencontre avec des faux parents d'élèves dans un supermarché persiste et signe. Là, c'est un récent dossier de presse consacré à la rentrée scolaire où il accumule les fautes d'orthographe façon cancre au fond de classe à côté du radiateur. Accents, participes passés, accords, tout y passe. Zéro pointé sur toute la ligne. On a les capacités qu'on peut.
On ne saura jamais à quoi carburaient les ténors UMP aux universités d'été de Seignosse. Quoi qu'il en soit ils se lâchent et le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas joli joli. Hortefeux révèle à l'insu de son plein gré son racisme ordinaire dans une désormais célèbre tirade sur les “auvergnats” et Besson fait un doigt d'honneur à la caméra de canal+. On a les ministres qu'on peut.
Narcisse a des complexes. Quand il visite l'usine Faurecia en Normandie, les employés sont sélectionnés suivant un seul critère : leur petite taille. Lefebvre, lui se fait moucher par le “Conti” Xavier Mathieu en direct live. Le pitbull se renfrogne et laisse échapper un rictus haineux. Besson, pour sa part, refuse de signer le décret relatif aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial des immigrés. Stupeur dans la majorité, Copé monte au créneau. Pas bien longtemps car Sarko soutient le zélé félon. Rappelons que Carlita était opposée à ces tests. Le cave ne s'est pas rebiffé. Il était télécommandé. On a les rebellions qu'on peut.