Il est 4 heure du matin et je ne dors plus. Côté secousse, on a enfin eu la paix. On s’est couché tôt hier et dans le contexte adrénaliniste (après un tremblement de terre, on a le droit d’inventer des mots !) qui est le nôtre depuis mardi 16h50, 5 heures de sommeil ‘est ben en masse’. Je suis assis sur la terrasse et tente de compter les étoiles, comme d’autres les morts. Au loin, on entend des prières. C’est le temps de parler à Dieu, il parait que même s’il est partout, il serait de passage dans le coin cette semaine. Je sais que ça ressemble à hier, mais la prochaine journée sera intense. Je dois tenter d’organiser le bureau pour que nous puissions accueillir des collègues et leur famille qui dorment dehors depuis mardi soir. Il nous reste à trouver de l’information concernant deux employés mais les cellulaires ont montré quelques de reprise hier soir, je pense que ça va nous faciliter la vie.