Bon, nous voilà encore sur le fil du rasoir… Ce vendredi s’achève donc avec un autre de mes poèmes, dans la lignée des 2 précédents, mais de circonstance, ou presque.
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La Galette des Rois
Oh Galette des Rois
Brille brille de tous tes éclats !
Soleil d’été en hiver
Pièce chaude dans l’atmosphère
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Puise tu nous gavé un par un
De ta douce et molle chair
Qu’il ne nous en reste aucun
Bourre, étouffe cet appétit d’enfer !
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Rompez, croustillantes, luisantes
Croûtes, en somme, appétissantes
Toutes
Les courtes secondes indolentes
M’emplissent
A la danse bien ronde
Complice ma nouvelle ève
A qui replante la fève
Est-ce un Gaspard, un Melchior
ou un petit Balthazar ?
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Sache pour le savoir
Le faire reluire
Or et beauté
Placé à côté
Sans son, sans bruire
Le désir d’y croire
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Ephémères reines
Pauvre
Triomphe encore peine
Ah mais c’est ça la part et puis s’en va
Ah
à
A « Aller, muse moi et tire
toi fête des Rois »
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L’amour d’une volupté opaque
Brise et bise souveraine
Encercle l’instant cher pas que
Convivial, gai, plus pérenne
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Irrésistible vers
Une galette, des Rois, rien, que pour moi.
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