Débat à la con, conséquences de m.

Publié le 15 janvier 2010 par Zelast

 

Une fois passées les affres de l"angoisse dans lesquelles nous plongeaient la bande annonce,ce débat qui s'annonçait puant a tenu ses promesses.

Que pouvions nous attendre d'un meeting nationaliste déguisé en débat proposé par la première chaine publique et présentée par la reconnue par ses pairs,la dite Chabot.Pas grand chose.L'unanimité des commentateurs et spécialistes en tout genre ou journalistes,parfois maquillée sous le prétexte de "l'angle de vue" dans la bouche de quelque élu socialiste descendant de républicains espagnols,sur le bien fondée de ce soi-disant débat essentiel pour la France en 2010 a ainsi démontré le lavage de cerveau en marche.

Les journaux imaginés à gauche depuis les années 80 ont ainsi bouffé la gamelle sarkozienne remplie de la pâté nationaliste à tendance islamophobe.Que voulez vous,c'est un peu crade mais faut bien vendre un peu de papier.

Le concert d'indignation qui suivit le meeting Le pen-Besson est ce soir plus que risible.

Je passe sur la réaction du bon Blaze, serviteur de l'Elyséen Don Sallute,l'infatiguable Lefebvre : j'applique désormais avec cet individu,le principe de précaution.

Il y en a eu d'autres des gloussades suite au lapin posé par Peillon.Au Ps on rit : un serpent,comme il est appelé rue de Solferino,qui pose un lapin.

Mais il y a tout de même trois déclarations qui en disent long,très long sur le niveau de formation théatrale de ce groupes de tarés qui sont censés nous informer ou nous gouverner :

1) Peillon qui invoquait les esprits de Jaurès et Pulitzer à l'annonce de la nomination du président de France TV par Zébulon 1er et qui demande la démission d'une journaliste ; qui en plus a des galons et sûrement une décoration-breloque accrochée au revers de veste.Quelle preuve de constance dans le raisonnement.

2) Coppé ou je ne sais quel valet du conducator qui vient hurler au manque de respect à la parole donnée (là y 'a un dossier,feraient mieux de la boucler) et accusant << les socialistes >> de vouloir contrôler les média.Rien que ça ? C'est pas comme si le pouvoir s'évertuait depuis 2 ans à étouffer les feux et contrôler son image.On a eu chaud,ouf.

3) L'immonde rejeton du borgne qui déclare ,bien sûr au nom des français,que Peillon ne respecte pas les français et par là ,vu la teneur du débat,la France et les valeurs tatati titata...Venant de gens qui jadis brûlaient le drapeau tricolore,le dénonçant comme le symbole de la révolution française et donc à bannir,c'est délectable à entendre.

La mascarade bat son plein.Les acteurs se donnent à fond dans leurs rôles.La piste aux étoiles illuminent les yeux de l'électeur gogo jusqu'à la prochaine échéance.Pendant ce temps là dans les tribunaux on juge des salariés pour s'être organisés contre cette fatalité du système,les minima sociaux ont progressé (?) mais en laissant un goût amer vu la détresse sociale grandissante ,sans compter les luttes en cours dont personne ne veut parler.Surtout pas Arlette Chabot.

"Les élections sont des parodies qui se servent des grands mots - Démocratie, Peuple, Nation, République, Souveraineté -, mais qui cachent mal le cynisme des gouvernants : il s'agit pour eux d'installer et de maintenir en place une tyrannie soft qui produit un homme unidimensionnel - le consommateur abruti et alièné - comme jamais aucune dictature n'a réussi à en produire." 
(Michel Onfray)

ZELAST./