Se décommander au dernier moment d’un débat télévisé auquel on a accepté de participer comme le fit hier sur France 2 Vincent Poule-Mouillée Peillon n’est pas seulement la marque d’une éducation bâclée, c’est aussi le signe d’une absence de courage politique et celui d’un mépris abyssal pour Josette, Marcel et plus généralement pour le petit peuple des assujettis à la Redevance de l’Audiovisuel Public.
« Restons Correct ! » comprend qu’on puisse éprouver quelques craintes à affronter les foudres bodicéenes de Miss Le Pen, quelques réticences à se colleter devant les caméras avec Besson le Besogneux mais, c’est sans doute notre côté old fahion, se décommander à la dernière minute et rester peinard chez soi devant son poste ça n’est pas « convenable » comme aurait dit Chirac.
A l’heure de la politique spectacle et de l’image « reine » il eut été plus productif à tout point de vue et certainement plus « digne » de faire un clash en direct sur le plateau de m’dame Chabot, plutôt que de se planquer courageusement derrière un « communiqué » assorti d’un calembour à 2 balles sur « l’indignité nationale ».
Quand on a quelque chose à dire on le dit en face, ça s’appelle avoir le courage de ses opinions…
Les journalistes sont prévenus : si d’aventure le PS gagne les élections de 2012, ça ne sera peut-être pas le Goulag pour ceux qui s’écarteront de la « ligne du parti » mais certainement le Pôle Emploi direct.
Quant aux blogueurs impertinents dans notre genre, ils ont clairement des soucis à se faire. Z’ont intérêt à se préparer à prendre le maquis blogosphérique ou à émigrer fissa sous des cieux plus tolérants et accueillants, y compris fiscalement, comme la Suisse…