François Bayrou évoquait la nécessaire réforme de la fiscalité dans ses voeux à la presse, il y a quelques jours. J'ai retrouvé une bonne part de ce qui m'avait attiré vers l'UDF et le Bayrou de 2007. J'apprécie notamment de le voir proposer la suspension de l'ISF (impôt débile). Il prône également une révision des niches fiscales afin d'en trier l'ivraie et le bon grain. J'apprécie le prgamatisme du discours à propos des impasses fiscales dans lesquelles notre pays est souvent plongé.
«L’autre politique ne transigera pas sur la justice. Tout le monde sait, désormais, que l’effort est devant nous. Nous sommes un grand pays, nous sommes un grand peuple, avec beaucoup d’acquis. Donc, il y a une chose certaine, c’est que nous allons nous en sortir ! Mais pour en sortir, il va falloir de longs et durables efforts. Ces efforts ne seront acceptés que si chacun des Français, dans sa conscience, dans les discussions autour de la table de famille ou au travail, sait avec certitude, que les efforts sont répartis avec justice. Que l’on demande plus à ceux qui peuvent davantage, et que l’on épargne, autant que possible, ceux dont la vie est plus difficile. Et c’est en ce sens qu’une réforme en profondeur de notre fiscalité s’imposera comme condition nécessaire de l’autre politique. Il faudra que cette réforme en profondeur permette de sortir des injustices et des impasses : le labyrinthe des niches, le bouclier fiscal, l’ISF, les évasions fiscales. Sur tous ces points, il faudra qu’une réforme générale obéissant à des principes compréhensibles par tous, favorisant l’activant et garantissant la justice soit mise en place.»