Taxer le WEB. La cible semble évidement Google, objet de tous le maux puisque toute réussite est forcément diabolique.Mais le web n'est-il pas déjà lourdement taxé?taxe sur les abonnements, taxe sur les publicités, taxe sur l'énergie consommée (substantiel semble-t-il), taxes sur les sociétés chargées de son développement, de la gestion des sites, taxes sur les sociétés qui commercent par ce support, ….En contre partie, le web n'est-il pas l'objet de moult intérêts?Économies de déplacement, source de culture, d'informations, de convivialité, de démocratie, de communication, …Se focaliser sur ce qu'il permettrait d'illégale est aussi absurde que de vouloir interdire les routes pour cause de chauffards ou les trottoirs pour cause de prostitution.ADOPI à sonné le glas de la taxe sur les abonnements, certains ne lâchent décidément pas.S'obstiner à chercher un biais pour sauver ces nouveaux cochers de fiacres (fondeurs de bougie, …) que sont les diffuseurs de spectacles en conserve relève du combat d'arrière garde. (voir le commentaire du 04 décembre 2009 sur ce sujet).À contre courant du politiquement correct, je pense même que, sous réserve d'accord de libre accès, la numérisation de œuvres par Google est un service rendu à la population mondiale pour un accès à toute la culture, à toutes les cultures. Cette initiative n'a été préalablement proposée par aucun état, tous ayant reculé devant la dépense. La France dans sont pré carré est incapable d'assurer le minimum dans un délais réaliste.Par ce moyen, la contribution (au sens de taxe, d'impôt, …) mondiale de Google est sans commune mesure avec ce qui pourrait en être soutiré avec une quelconque taxe sur quelque-chose. Vette contribution est aussi celle de toute les sociétés qui utilisent la grande toile pour se faire connaître, voir simplement pour vivre.Il reste un point à préciser, les fournisseurs de contenu ne semblent pas participer à l'entretien du réseau dans sa partie matérielle. Il y a certainement là une idée à creuser.