La nuit s’ouvre comme une amande
Les soleils crèvent sur les murs
et des étoiles de chair fraîche
vont s’accrocher à nos poitrines
Les plaies s’incrustent dans le sable
L’herbe folle de nos regards
redescend parfois jusqu’au coeur
Mais nous avons dans notre sang
l’odeur des pluies dans les forêts
Nous poursuivons dans les lits froids
la chute sans fin des silences
(Francesca Y.caroutch)