Auteur: Benjamin Black
Titre original : Christine Falls
Éditeur : Nil
1ère édition : 2006
Nb de pages : 436
Lu : janvier 2010
Ma note :
Résumé
C’est là, dans son repaire, un soir d’ivresse, que le cadavre d’une inconnue déclarée morte dans de troublantes circonstances va obliger Quirke à sortir de l’ombre – à se lancer dans une enquête que tous cherchent à lui faire abandonner. Car cette enquête, qui met en cause l’Eglise toute-puissante des années 1950, menace de dynamiter la haute société catholique, de Dublin à Boston. Et de gangrener l’âme de sa propre famille, en réveillant ses blessures les plus enfouies.
Mon avis
Les disparus de Dublin, traduction étrange de Christine Falls, (????) est le premier roman d’une série en cours de traduction, écrite par l’auteur irlandais John Banville. Je ne connaissais pas l’auteur, encore moins la série. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce thriller situé entre Dublin et Boston dans les années 50. Un thriller sans policier, sans détective, mais avec un légiste veuf et un peu poivrot, amené malgré lui à dénouer une intrigue impliquant ses proches.
Les différents liens entre les protagonistes sont complexes, riches, et ambigus. Tous ces personnages m’ont parus très humains et particulièrement attachants. Quirke, anti-héros, est un peu lâche, un peu paumé, vaguement désabusé. Son entourage est tout aussi perdu et personne ne semble à sa place dans sa vie. L’histoire de Christine Falls va rattraper celle de Quirke, car celui-ci va y trouver des échos de sa propre vie.
L’intrigue elle-même est sans surprise, on attend le final sans trop d’espoir de nouveauté. Les rebondissements se situent plus dans les relations humaines que dans la résolution de l’énigme, assez basique.
Un roman que je retiendrai pour le style recherché, les personnages romanesques, mais pas pour l’aspect thriller que j’ai trouvé plutôt faible, trop classique et déjà-vu.