Je me détruit. C'est inéluctable, je détruit mon être, mon avoir, ma vie, mes envies, mes ailes et mes îles, tout ça, tout ça.
La vie n'a aucune saveur, si ce n'est qu'un arrière goût acide m'empêchant de m'exprimer, de respirer, de m'envoler.
J'ai déjà trop vécu, en quelques années j'ai fais un trop plein de "vie", une overdose.
J'en suis ecoeurée ; j'y ai perdu trop de plumes, brisé ma carapace, je me suis trop souvent blessée, perdu déjà trop de sang.
J'me suis perdue ; c'est ça de vouloir aller trop loin.
Et je ne comprends toujours rien.
Tant pis.