C’est donc avec méfiance que l’on se lance dans ce Contra, passé l’étonnant Horchata qui va jusqu’au bout de leur trip Africain, pas de doutes rien n’a changé. Ezra nous enchante toujours avec sa voix juvénile capable de toutes les péripéties possible. Les mélodies sont toujours au rendez vous avec cette sonorité bien distinctive et le temps passe toujours aussi vite avec eux, enchainant les tubes à une vitesse folle même si certains titres sont un peu en deçà et que la surprise n’est plus de mise. Car ils ont beau tenté de nouvelles expériences entre les titres plus posés comme le délicat Taxi Cab, l’utilisation honnête de l’auto-tune (California English) ou de sonorités électroniques (Giving Up The Gun) on retombe toujours sur nos pattes jamais perdu par un excès de fougue qu’on aurait bien aimer apercevoir de temps en temps.
Deuxième ou premier album, les deux se ressemblent finalement beaucoup excepté que ce Contra s’assimile encore un peu plus à cette musique Fast-food, aussi vite consommée aussi vite oubliée. Un, six, douze mois, on ne sait pas encore combien de temps ces gentils bambins squatteront nos oreilles mais la chute est sûrement inévitable mais en attendant profitons de l’instant présent où Vampire Weekend arrive encore à nous faire taper du pied, danser, courir aux rythmes de leur musique ensoleillée.
Extrait de l'album : Contra
sortie le : 12 janvier 2009
Label : XL
En écoute dans le lecteur à droite
Myspace
Plus dur mais une note identique avec Feu à volonté, Soul Kitchen aime bien aussi tout comme Violette. Ouf! Tout le monde aime! Et pour les aigris, ils pourront toujours se satisfaire avec cette chronique de mauvaise foi ou ici.