Coude à coude
Publié le 14 janvier 2010 par Irene
Alors que mon TER file vers Saumur dans une campagne somnolante, saupoudrée de neige, je pense aux Haïtiens, qui ne connaissent ni la neige, ni le repos. Difficile d’être légère et futile, ce matin, après avoir écouté les informations. On se sent démuni et l’envoi d’un don ne suffit pas à apaiser les consciences. Personnellement, je quitterais bien pour quelque temps mon confort bourgeois pour prêter main forte à cette population harcelée par l’infortune. Dénuée de la moindre compétence médicale (pas même un brevet de secourisme), je serais probablement plus encombrante qu’autre chose, mais n’empêche qu’il y a des jours où l’on enverrait bien tout bouler pour se rendre utile, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie.