Nous pensons à toutes les familles et à leur désarroi et nous devons tous en appeler à la solidarité nationale et internationale pour venir en aide au peuple Haïtien si cruellement touché.
Je vous invite également à lire le billet, très juste, de Jean-Louis Bianco sur le suivi médiatique de ce drame : ici et ci-dessous.
« Au delà du discours général sur le drame, sur les responsabilités respectives de l’Occident et des politiques haïtiens dans la misère du pays, au delà des explications sur la tectonique des plaques, je suis frappé par une espèce de gourmandise malsaine, un concours des images les plus pénibles.
L’émotion est à son comble, les dons et les secours vont arriver… et d’ici peu de temps, on oubliera Haïti, business as usual.
Je repense à un éditorial de Jean-Claude Guillebaud, paru dans le Nouvel Obs :
« Combien de morts, dites-vous ?
L’essentiel des nouvelles, jour après jour, ne consiste-t-il pas à compter les victimes? La mort de quatre êtres humains n’est pas « moins grave » que celle de huit ; celle de 1 000 n’est pas plus « acceptable » que celle de 10 000. Y a-t-il eu ,avant nous, beaucoup de civilisations aussi frénétiquement gouvernées par une acception mathématique de la vie et de l’histoire humaine ? »
Jean-Louis Bianco»
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